Histoire

Une continuelle renaissance 

Haut-Bailly est plus grand que ceux qui le servent et qui, au fil du temps, sont là pour assurer sa pérennité.

GARDIENS DU TERROIR

Le sens de la mission

Le lignage Haut-Bailly, c’est la longue histoire d’hommes et de femmes qui, depuis près de quatre siècles, se vivent comme les héritiers d’une aventure commune, les « passeurs » d’une mission sacrée, en regard d’un terroir ancestral qui commande le respect. D’âge en âge, le flambeau Haut-Bailly s’est ainsi transmis avec un savoir-faire, un ensemble de valeurs et une manière d’être que tous ont su honorer.


Depuis le début du XVIIème siècle et jusqu’à aujourd’hui, de Firmin Le Bailly à la famille Wilmers en passant par Alcide Bellot des Minières et trois générations de Sanders, c’est une succession de professionnels engagés, attentifs et visionnaires, qui se sont voués au service du terrroir.

Le domaine entre le XVème et XVIIIème

Depuis le XVème siècle, le terroir de Haut-Bailly a intéressé des hommes remarquables qui ont su déceler son potentiel et n’ont eu de cesse de le révéler.
Déjà en 1461, la vigne était cultivée au « Pujau », lieu-dit situé sur la croupe de Haut-Bailly. Mais les bases du vignoble moderne sont posées à partir du XVIIème siècle, quand Firmin Le Bailly et Nicolas de Leuvarde lui donnent ses limites actuelles, avec une intuition commune des potentialités du terroir et de sa capacité à produire un très grand vin. Dès 1630, ils rassemblent d’importants capitaux et confèrent à la propriété sa dimension commerciale.

Au XVIIIème siècle, deux éminents élus locaux se succèdent à Haut-Bailly : Christophe Lafaurie de Monbadon, membre du Parlement de Bordeaux, puis son fils Laurent Lafaurie de Monbadon, élu Maire de Bordeaux en 1805. Sa gestion généreuse marquera longtemps les mémoires bordelaises.

Au niveau des premiers Crus Classés à la fin du XIXème

C’est grâce à Alcide Bellot des Minières, acquéreur du domaine en 1872, que Haut-Bailly connait un rayonnement exceptionnel. Il imprimera une pensée forte et son expérience originale non seulement à la propriété, à laquelle il insuffle une dimension nouvelle, mais aussi à toute la viticulture bordelaise. Par son acharnement basé sur de réelles connaissances scientifiques, il fait l’admiration de ses pairs. Il est ainsi surnommé « le roi des vignerons ». Son travail pousse les cotations de Haut-Bailly au niveau des premiers Crus Classés du Médoc.

En 1918, la propriété est cédée à Frantz Malvesin, géographe lettré et amateur de grands vins. Sa disparition, associée à la crise économique et à deux guerres mondiales, marque le début d’une période d’affaiblissement commune à beaucoup de domaines viticoles à cette époque.

Nouvelle ère au milieu du XXème siècle : la famille Sanders

En 1955, Daniel Sanders, Lillois d’origine Belge, devient propriétaire de Haut‑Bailly et ouvre une nouvelle ère dans l’histoire de ce cru. Daniel Sanders, puis son fils Jean se passionnent pour le vignoble, le remodèlent, privilégient la sélection dans les vignes et créent un second vin en 1967 puis un troisième en 1987.

Jean Sanders achève de redonner aux vins leur style et leur réputation. Haut-Bailly retrouve son rang de très grand vin et sa place sur les marchés internationaux.

Un nouvel âge d’or au XXIème siècle

En 1998, Robert G. Wilmers acquiert le Château Haut-Bailly. Né aux Etats-Unis, cet Américain francophile passe son enfance en Belgique, puis poursuit ses études à Harvard. Il était à la tête de M&T Bank Corporation à Buffalo dans l’Etat de New York, l’une des vingt premières banques commerciales des Etats-Unis. En 2011, Robert G. Wilmers était distingué par ses pairs comme : « Banquier de l’année » pour ses qualités de visionnaire, de gestionnaire avisé et de sagesse dans la tourmente qui a affecté l’économie américaine.

Personnalité appréciée pour son extrême courtoisie, son intelligence et son humour hors pair, « Bob » Wilmers s’est vite intégré dans le paysage des grands propriétaires bordelais. Il est de ceux qui participent à la mise sur orbite internationale des grands vins de Bordeaux.

La famille Wilmers

Grâce à d’importants investissements, la propriété entre dans le XXIème siècle avec confiance et ambition. Après le triste décès de Bob en décembre 2017, sa famille prend le relais et entend poursuivre son oeuvre. Avec l’équipe en place, elle s’engage à continuer le travail de Bob dans le même esprit et avec la même dynamique qu’au cours des vingt dernières années.

Après des études pédologiques et une rénovation du patrimoine du domaine, la création de nouveaux chais fait entrer Haut-Bailly dans l’ère contemporaine. Ils répondent à des impératifs techniques : recueillir la vendange dans les meilleures conditions, appliquer à la vinification le même niveau de précision que celui appliqué à la viticulture et permettre aux équipes de travailler dans des locaux spacieux et lumineux. Plus qu’un chai, c’est une véritable création architecturale d’une grande modernité aux prouesses techniques et environnementales nombreuses. Les vins de Haut-Bailly sont ainsi élevés depuis 2021 dans un écrin taillé sur mesure.
 

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Château Haut-Bailly

Reconnu pour son élégance, le grand vin est le fruit d’un équilibre complexe : délicat et tactile, puissant et souple, immédiat et intemporel.

Haut-Bailly II

Véritable second vin, il est le fruit d’une sélection méticuleuse qui lui confère charme et rondeur : une autre expression du terroir de Haut-Bailly.

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Un terroir d’exception

Le vignoble de Haut-Bailly est établi sur une des croupes les plus élevées de la Rive Gauche, et dispose de vignes centenaires uniques à Bordeaux.